Les obligations convertibles comme alternative
Produits financiers
Écris par MoneyController el 22.11.2024
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Un gestionnaire explique pourquoi il considère les obligations convertibles comme une stratégie d'investissement capable de relever les défis potentiels du marché.
Les deux dernières années ont été caractérisées par une croissance du marché qui a permis à de nombreux indices de battre des records historiques. Cette croissance s'est poursuivie en cette année importante sur le plan électoral, qui a vu la victoire de Donald Trump aux élections américaines. Néanmoins, certains experts, comme Beat Thoma, CIO de Fisch Asset Management, estiment qu'il y a quelques incertitudes à surveiller.
Parmi les éléments d'incertitude identifiés par M. Thoma figure la possibilité d'une raréfaction des liquidités, due à la politique des banques centrales : cet effet arriverait - comme c'est normal - des mois après le déclenchement, et ne serait que partiellement compensé par les dépenses publiques (dans le cas des États-Unis, par les fortes dépenses déficitaires promises par Trump).
Mais ce n'est pas tout : la situation économique des États-Unis n'est peut-être pas aussi rose que certaines données le laissent supposer. Dans le cas de l'emploi, par exemple, le nombre de personnes ayant plus d'un emploi serait en augmentation sur le marché du travail. En outre, il y aurait également des signes sur les marchés qu'il ne faut pas sous-estimer : l'un d'entre eux est l'enthousiasme croissant des petits investisseurs, par opposition à la prudence des grands investisseurs, qui sont plus enclins à vendre qu'à acheter.
Plutôt que d'investir directement sur le marché boursier, la stratégie de Thoma consiste à investir dans des obligations convertibles, des produits qui permettent à terme de convertir l'investissement obligataire en actions. Les avantages sont la protection relativement plus grande offerte par les obligations et la flexibilité de pouvoir profiter, au moins en partie, des hausses des marchés boursiers. Parmi les inconvénients, on peut citer la structure souvent complexe de ces produits, les frais de commission supplémentaires, la dilution des actions (l'augmentation du nombre d'actions en circulation peut entraîner une baisse de leur valeur) et le fait que ces stratégies sont interdites aux investisseurs particuliers (sauf par l'intermédiaire de professionnels).
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